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La mondialisation entraîne la coprésence des cultures et les phénomènes d’interculturalité. Avec les notions corollaires d’inter-culturalisme, de multiculturalisme, de diversité, de transculturalité et de cosmopolitisme.
À cela s'ajoute le concept de déparentalisation. La mixité met en exergue le multiculturalisme et le choc des civilisations, la multiplication des contacts entre personnes, facilite l’émergence des cultures métisses, avec la rencontre et parfois le choc des imaginaires dans l’espace global. Reflet d’une forme culturelle associée à la mondialisation, les personnes issues de mixité soulèvent la problématique du lien social entre les êtres humains qui ne sont pas culturellement semblables.
Quelles sont les sources de malentendus et de dissonances qui peuvent émerger dans ce type d’interaction ? Qu’est-ce que la démarche interculturelle engage pour dépasser les clivages ethnolinguistiques et ethnoculturels ?
Par ailleurs, nombreuses sont les études qui démontrent que la gestion des clivages culturels pose des limites de plusieurs ordres qui sont observables dans plusieurs pays. L’Institut National de la Statistique et des Études Économique (INSEE), (2014 : 148) note qu’en France, le nombre de mariages mixtes est en nette croissance, de 27% sur la période 2010-2014. Pour l’Angleterre et le Pays de Galles, Parkinson (2014 : 26-27) a noté une forte croissance des relations interethniques. Selon cette chercheure, les couples issus de ces relations sont 9% à vivre maritalement en 2011. Au Canada, Statistique Canada (2010) indique une hausse de 33,1% en 2006, par rapport à 2001. Ces unions représentent 3,9% de l'ensemble des mariages au Canada en 2006, contre 3,1% en 2001 et 2,6% en 1991. Plusieurs défis sont observables.
En tant qu’interlocuteurs de proximité, investis à travers nos actions sur le terrain depuis 2005, la nécessité d'un tel projet est de plus en plus nourrie par de multiples constats des professionnels de terrain, face aux familles multiculturelles. En 2010, l’association a obtenu le Prix des actions de soutien à l’intégration du Ministère de l’Intérieur et reconnue d’utilité publique.
Par ailleurs depuis 2013 dans notre région, nous sommes de plus en plus confrontés à la réalité de la gestion des crises des flux migratoires.
La France étant une terre d’accueil, il s’agit d’accompagner ces publics dans un processus d’intégration responsable, actif et engagé. Le CSI se veut un levier approfondi, du dispositif d’insertion et d’intégration en direction des publics primo-arrivants. Nos actions définies semblent aller dans le sens de la volonté de Madame la préfète, reprise dans sa note relative à la gestion des plateformes :
Structure légère et dynamique, le CSI a ouvert ses portes en 2019, afin de démontrer qu’il propose une approche nouvelle, professionnalisée et responsable d’un phénomène social subi, qui pourrait être transformé en une source de richesse culturelle et économique, capitale pour le tissu social français.
Le CSI répond à plusieurs axes d’activités et, a besoin de votre soutien dans le développement de ses quatre axes d’activités principales :
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